Airparif vient en effet d’annoncer un nouvel épisode de pollution aux particules fines PM10 ce mardi 14 février et ce mercredi 15 février à Paris, ainsi que dans le nord et l’ouest de l’Île-de-France : depuis le 9 février, l’Île-de-France subit un important et persistant épisode de pollution de l’air dû à des niveaux soutenus en particules fines, nécessitant des mesures restrictives pour la journée du 15 février. Le BioGNV et le GNV, carburants alternatifs aux carburants traditionnels sont des réponses concrètes à cette urgence sanitaire et climatique.
Le BioGNV, comme le GNV, un carburant essentiel pour améliorer la qualité de l’air en Île-de-France
Le premier atout de la solution BioGNV/GNV est sa robustesse et sa simplicité : la
technologie est en effet éprouvée avec déjà plus de 28 millions de véhicules
circulant au GNV dans le monde. Par ses performances économiques, la solution BioGNV/GNV
est particulièrement bien adaptée aux attentes et aux contraintes opérationnelles des transporteurs et des collectivités, entre autres pour leurs flottes de bennes à ordures ménagères.
Le GNV, comme le BioGNV, la version 100 % renouvelable du GNV, est une solution immédiatement disponible pour réduire drastiquement la pollution locale. Tous les véhicules qui roulent au gaz, quelle que soit leur génération, bénéficient de la vignette Crit’Air 1, un certificat qualité de l’air qui les autorise à circuler lors des pics de pollution et dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE). Le GNV et plus encore le BioGNV, réduisent considérablement les polluants locaux dont les particules fines (-95 % par rapport à la norme Euro VI) et les Nox (-50 % par rapport au seuil de la Norme). S’y ajoute une réduction du bruit de 50 % par rapport à un moteur diesel.
En outre, avec plus de 80 % de réduction des émissions de CO2 par rapport au diesel, le BioGNV contribue directement à la réduction de la pollution et à la lutte contre le changement climatique.


Le BioGNV, un biocarburant de plus en plus plébiscité par les transporteurs et les collectivités
Contrairement à d’autres carburants, le BioGNV n’est pas issu de sources fossiles : il est issu du gaz vert produit localement par méthanisation à partir de résidus agricoles, d’effluents d’élevage et de déchets des territoires (déchets alimentaires et boues d’épuration notamment). Il s’agit donc d’un biocarburant de deuxième génération, qui contrairement aux biocarburants de première génération, n’est pas produit à base de cultures alimentaires. Grâce à son processus de fabrication en circuit court, le BioGNV, tout en concourant à l’essor de l’économie circulaire, offre une solution à la fois économique et écologique pour le transport routier et fluvial de marchandises et de personnes.
Et les territoires franciliens ont bien compris tout l’intérêt que présente ce nouveau biocarburant : depuis plusieurs années, à l’est comme à l’ouest de l’Île-de-France, en passant par Paris, les acteurs territoriaux travaillent au développement de la production du gaz vert, la source d’énergie nécessaire à la mise à disposition de BioGNV, de stations d’avitaillement et de gammes complètes de véhicules répondant aux besoins des professionnels qui sont de plus en plus nombreux à s’équiper pour effectuer leurs livraisons dans la capitale, encouragés par les restrictions de circulation favorables aux véhicules propres.
Pour accompagner ce développement, le rythme d’ouverture de stations d’avitaillement s’accélère en Île-de-France : plus de 35 stations sont ouvertes au public sur le territoire francilien en ce début 2023, dont une quinzaine dans la ZFE Métropolitaine. Cette dynamique se confirme aussi par le nombre de projets : plus d’une dizaine de points d’avitaillement sont prévus prochainement !
L’accompagnement de GRDF dans le développement du GNV et du BioGNV
Au travers de son contrat de service public conclu avec l’État, GRDF s’est engagé à accompagner tous les acteurs de la mobilité vers un transport plus durable.
Les équipes de GRDF travaillent quotidiennement aux côtés des pouvoirs publics, des collectivités territoriales, des entreprises de transport, des constructeurs, et de l’ensemble des acteurs de l’énergie pour faire progresser le BioGNV/GNV dans le transport de marchandises, de voyageurs et la propreté urbaine.
Diagnostics énergétiques mobilité, mises en relation des acteurs de la filière dans le respect du principe de non-discrimination, prédimensionnements de stations, informations sur les aides locales pour l’achat d’un véhicule GNV, raccordements aux réseaux de gaz… GRDF accompagne les transporteurs et les collectivités dans leur stratégie de mobilité au gaz et à la concrétisation de leurs projets de conversion de flottes.
100 % des villes de plus de 200 000 habitants disposent d’une flotte de bus et/ou de bennes à ordure au BioGNV/GNV
