Que représente ce contrat pour vous ?
Le SDSEM exerce la compétence gaz depuis 2016 et ce, déjà, pour la moitié des communes desservies en gaz du département. Nous avons souhaité disposer d’un seul contrat pour nos 169 communes. Ce contrat, que nous avons co-construit avec GRDF, est adapté à notre réalité. C’est pourquoi j’ai voulu l’inscrire dans la durée.
Avec la signature de ce contrat unique, quels objectifs souhaitez-vous atteindre ?
Nous recherchons activement à participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de notre politique énergétique. Le contrat prévoit que nous puissions disposer d’indicateurs de performance ambitieux pour la qualité de distribution et de réaliser un contrôle du concessionnaire plus précis sur la maintenance et la sécurité du réseau de distribution de gaz.
Vous avez également signé avec GRDF deux conventions de partenariat, pouvez-vous nous en dire plus ?
La première convention nous permettra d’accompagner nos communes adhérentes dans la conversion de leurs chaudières fioul et propane en chaudière gaz performantes dans les bâtiments communaux, afin de réduire leur consommation d’énergie, diminuant ainsi leur empreinte carbone comme leur facture. La deuxième convention prévoit l’installation de concentrateurs sur les mâts d’éclairage public par GRDF lors des travaux que nous réalisons. Il s’agit de compléter l’infrastructure des compteurs communicants gaz afin de mieux maîtriser la consommation d’énergie.

« Le gaz, une énergie qui a toute sa place dans la transition énergétique du département Seine-et-Marnais. »
Pierre Yvroud
En Seine-et-Marne, le gaz se verdit pour devenir, à terme, une énergie 100 % renouvelable produite localement à partir de résidus agricoles ou d’effluents d’élevage : le département compte déjà 11 unités de méthanisation agricoles. La concession de distribution de gaz compte 1 300 km de réseau et 40 000 clients consommant environ 1,2 TWh[1]. En 2018, près de 4,50 M€ ont été investis sur ce territoire par GRDF, dont 45 % pour le développement du réseau et 28 % pour l’adaptation et la sécurisation des ouvrages.
[1]1 Térawatt-heure = 1 milliard de kWh