Transition écologique

Plus de 200 acteurs défendent une décarbonation efficace et pragmatique du transport avec le biométhane carburant

À la veille de la matinale « Mobilités et logistique : les défis de la décarbonation des mobilités » organisée par Le journal du Grand Paris en partenariat avec la Métropole du Grand Paris dans le cadre de la 1re édition des Assises du Grand Paris, GRDF s’associe à une tribune, avec plus de 200 acteurs, parmi lesquels des collectivités, instances économiques, syndicats d’énergie, acteurs du transport et de l’énergie pour dénoncer le projet de règlementation européenne qui exclurait les biocarburants, dont le BioGNV, pour répondre aux objectifs de décarbonation du transport routier. En privilégiant les seuls véhicules électriques et à hydrogène, cette réglementation condamnerait des solutions déjà existantes qui permettent de réduire dès à présent les émissions de gaz à effet de serre (GES) des véhicules lourds.

En répondant à l’appel de l’AFGNV, les cosignataires, dont GRDF, comptent faire entendre leur voix au niveau européen pour faire lever les barrières à l’utilisation du BioGNV, qui représente déjà une réponse efficace et adaptée aux défis techniques et pratiques que rencontrent transporteurs et utilisateurs.

En 2022, un bus sur deux, un autocar sur quatre et 5 % des poids lourds ont été immatriculés en France au BioGNV/GNV. Ce parc de véhicules s’appuie sur un réseau d’avitaillement de plus de 650 stations publiques et privées. En Île-de-France, l’essor du BioGNV continue par le développement de stations d’avitaillement le long de l’Axe Seine et dans la ZFE Métropolitaine, notamment à Paris, Seine-et-Marne et dans les Yvelines.

À quoi ressemble une station GNV/BioGNV ?
- Encombrement réduit
- Temps de remplissage équivalents aux carburants traditionnels
Elle est composée d'un poste de livraison et compteur voluique, un compresseur, d'un stockage haute pression et des bornes de distribution et compteur massique (clients).
Le schéma de fonctionnement et d’avitaillement d’une station au BioGNV. Proposer aux transporteurs de faire le plein de BioGNV/GNV sur les différentes zones logistiques du territoire répond à la préoccupation croissante pour le climat et à la nécessité de décarboner le transport. Le BioGNV/GNV permet d’alléger globalement l’impact carbone de la logistique, un enjeu qui mobilise tous les acteurs de l’aménagement du territoire. À fin 2022, 33 000 véhicules roulent au (Bio)GNV en France et déjà plus de 225 stations publiques sont déployées sur l’ensemble du territoire français dont une quarantaine en Île-de-France.
Un bus 100 % gaz naturel d'Île-de-France Mobilités
Bus au gaz Iveco Urbanway 12 GNV à 3 portes de la RATP sur la ligne 308 à la gare de Sucy-Bonneuil (Val de Marne), en direction de Créteil-Préfecture.   
Monoprix, Casino, Naturalia sont des enseignes ayant choisi de s'équiper de véhicules roulant au biogaz pour effectuer les livraisons.
Camion de livraison roulant au GNV/BioGNV à Saint-Germain-en-Laye.

Monoprix est une des nombreuses enseignes à avoir choisi le (Bio)GNV pour réduire l’impact environnemental de ses transports de marchandises, en élargissant sa flotte de camions roulant au gaz naturel pour véhicules (GNV) et au biogaz (BioGNV). Un exemple sur la commune de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).

En outre, le BioGNV permet d’éviter une trop grande dépendance aux importations de métaux et composants critiques, nécessaires aux technologies électriques et hydrogène.

Déjà mature, la filière biométhane renforce la souveraineté énergétique de l’Europe. À l’heure où le règlement votant la fin des véhicules thermiques légers en 2035 est requestionné, donnons aux acteurs de la mobilité tous les moyens pour décarboner dès aujourd’hui le transport !

> Pour en savoir plus, lire la tribune dans son intégralité sur le site de l’AFGNV (Association française du gaz naturel véhicule)