Territoires

Tri-Action mise sur le BioGNV

Président du syndicat intercommunal Tri-Action et maire adjoint d’Herblay-sur-Seine (Val-d’Oise), Jean-Charles Rambour présente les initiatives fortes du syndicat pour accélérer la transition énergétique. L’ouverture récente d’une station BioGNV à Bessancourt en est une illustration marquante.

De gauche à droite, Youri Ivanov, président de Sepur et Jean-Charles Rambour, président de Tri-Action, coupent le ruban inaugural de la station BioGNV de Bessancourt. (©La Gazette du Val-d’Oise.)

Pouvez-vous nous présenter Tri-Action ?

Tri-Action est chargé de la collecte et du traitement des déchets ménagers pour neuf communes du Val-d’Oise : Auvers-sur-Oise, Beauchamp, Bessancourt, Frépillon, Herblay-sur-Seine, Méry-sur-Oise, Pierrelaye, Saint-Leu-la-Forêt et Taverny qui représentent plus de 121 000 habitants, soit 10 % de la population valdoisienne. J’en suis le président depuis 2014 et j’effectue mon 2e mandat. 

La première station BioGNV du Val-d’Oise vient d’être inaugurée à la déchèterie de Bessancourt. Quelles sont ses caractéristiques ? 

Inaugurée en avril 2023, cette station privée est dédiée aux 22 camions-bennes roulant au BioGNV de notre partenaire Sepur. Disposant de deux pompes à recharge rapide en 10 minutes, elle a été développée avec ENGIE et Sepur, dans le cadre d’un marché public émis par Tri-Action.

Pourquoi avoir souhaité une station BioGNV sur votre territoire ?

Parce que nous avons la volonté constante de décarboner l’activité de Tri-Action. Nous voulons réaliser notre mission de service public de la manière la plus durable possible. Agir en montrant l’exemple est donc fondamental. 

Avez-vous d’autres projets de transition énergétique à l’étude ?

Nous réalisons en ce moment une étude avec l’ADEME pour réfléchir aux solutions à mettre en œuvre à partir du 1er janvier 2024 et de quelle façon accompagner les habitants à appliquer les nouvelles obligations sur la collecte. Nous envisageons plusieurs pistes, qui n’excluent pas une coopération avec les syndicats limitrophes. Pour le volet valorisation, nous développons aussi une réflexion commune, notamment avec Sepur. 

Quelles relations entretenez-vous avec vos interlocuteurs gaziers ?

Avec les représentants locaux de GRDF, le dialogue est excellent. Lorsqu’on réalise que nous allons ensemble mettre en place une énergie qui fait moins de bruit, produit beaucoup moins de CO2 et contribue à réduire drastiquement les particules fines, on ne peut que s’entendre !


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